BIO - BIBLIOGRAPHIE  des Auteur.es et intervenant.es. 

                          Biennale Marguerite Duras 2024 

 

 

  

 

Jean Marc Turine

Producteur indépendant à France culture de 1992 à 2002

 

Des films

 

documentaires

dont, Chaussée de WavreLiên de Mê LinhLa solitude Anjouan

Un film de fiction

Les Enfants, en coréalisation avec Marguerite Duras et jean Mascolo

 

 

Des livres

 

Le cahier de David Jannapolli, éditions Metropolis, 2024

Révérends pères, éditions Esperluète, 2022

Vivre, si vous sauriez comme j’avions, éditions Esperluète, 2020

La Théo des fleuves, éditions Esperluètes, 2017, Prix des Cinq continents de la francophonie 2018

Liên de Mê Linh, éditions Esperluètes, 2014

Terre noire, Lettres des Comores, éditions Metropolis, 2008

5 rue Saint Benoit, 3ème étage gauche, Marguerite Duras, éditions Metropolis, 2006, édition de poche 2024

Le crime d’être Roms, éditions Golias, 2004

Gesualdo, éditions Benoît Jacob, 2003 (réédition)

Retour sur un lieu que je n’ai jamais quitté, éditions Benoît Jacob, 2000 (réédition)

 

 

Des fictions radio pour France Culture

 

Don Carlo Gesualdo prince de Venosa, feuilleton de 10 épisodes, 1993

La Théo des fleuves, feuilleton de 5 épisodes, 2011

Liên de Mê Linh, 2013

Les chants d’Anjouan, 2019

Révérends pères, 2022

 

 

 

Marie Hasse Editions Metropolis  à Genève

Comédienne et metteur en scène, passionnée de lettres classiques, Marie Hasse dirige l’Auguste Théâtre à Paris pendant quelques années puis reprend les éditions Metropolis en 2018, convaincue de la cohérence intime qu’il y a entre le théâtre et l’édition au service des textes et des auteurs. Fondées en 1988 à Genève par Michèle Stroun, les éditions Metropolis présentent un catalogue de plus de deux cents titres, déclinés dans sept collections. L’éclectisme des choix de publication, toujours dans une forte exigence aussi bien littéraire qu’historique, en ont constitué la richesse et la singularité. Elles ont reçu le Prix Goncourt de la Nouvelle pour le coffret-trilogie Et la guerre est finie... de Shmuel T. Meyer en 2021.

 

 

 

Violaine de Villers 

Violaine de Villers – Biographie 2024

Prix 2019 décerné par la Société civile des Auteurs.trices multimédia - SCAM pour les deux Répertoires  Audiovisuel et Radiophonique

 

Née à Bruxelles en 1947, Violaine de Villers suit les cours de Philosophie à l'Université de Louvain. Elle interrompt ses études universitaires dans l'effervescence des événements de mai 1968, et les reprend quinze ans plus tard (Master en Politiques économiques et sociales). 

Depuis 1981, elle écrit et réalise des documentaires à portée politique et des films d’art. Violaine de Villers filme l’art en train de se faire, elle écoute, regarde et donne à voir les choses, les mondes qui prennent vie.

L’œuvre de Violaine de Villers nous fait voyager très librement d’un univers à l’autre : de l’atelier du sculpteur ou du peintre, aux souvenirs amers de la déportation nazie, de la fadeur sublime de Marguerite Duras à la chaleur du groupe Zap Mama, mais aussi au génocide rwandais… Lorsqu’elle ne filme pas le travail de création proprement dit, Violaine de Villers braque son objectif sur les questions posées par l’exil, par le déracinement et le phénomène de double culture qu’il engendre. De l’univers artistique à celui parfois plus tragique de l’actualité, il s’agira toujours d’une quête d’identité de la part de celui qui y vit, quête que la réalisatrice tente, en retrait, de comprendre.

 

Après Etudes de l'Image de l'Afrique à la télévision commandé par la F.A.O., elle réalise son premier film en 1982, Pour les pays chauds portant sur la coopération en Afrique. 

Après La Fadeur sublime... de Marguerite Duras (1983), et puis deux courts métrages en vidéo, Place de Londres et L'Ombre des Couleurs, Violaine de Villers réalise plusieurs longs métrages à portée politique. Ce sera Monsieur S. et Madame V. sur le génocide juif avec Jean Marc Turine, puis Rwanda, paroles contre l'oubli sur le génocide rwandais, Mon enfant, ma sœur, songe à la douleur sur la lutte contre l’excision, La tête à l’envers sur l’itinéraire de deux jeunes filles d’origine maghrébine à Bruxelles et Le Vent de Mogador sur les Juifs et Musulmans au Maroc. Elle obtient de nombreux prix internationaux, notamment pour son film Mizike Mama, un film musical sur le métissage culturel belgo-congolais. 

Depuis 2000, Violaine de Villers consacre ses films à des artistes. On citera Ô Couleurs sur son père, le peintre Thierry de Villers ; FiligranePierres qui roulent avec le peintre Bernard Villers. 

En 2007, elle réalise trois films en collaboration avec la Maison des Sciences de l’Homme de l’Université de Lille pour le livre multimédia L’Expérience de la couleur Parlons couleurMirageLa Conjuration des couleurs.

En 2011, elle présente deux films consacrés à la sculpteure Marianne Berenhaut : Poupées-Poubelles et Les Familles de Marianne Berenhaut. En 2014, Les Carrières de Roby Comblain trace le parcours de l’artiste plasticien et scénographe, devenu linograveur.

En 2016, Violaine de Villers réalise un nouveau film sur l’art avec Walter Swennen, un peintre belge considéré comme l’un des artistes les plus novateurs travaillant actuellement en Belgique. Son film La Langue rouge a obtenu le Prix du Film sur l’Art au BAFF, Brussels Film Festival en 2017

D’autre part, en 2017 elle réalise avec Jean-Pierre Outers Chine ‘87. Les autres un film d’archives tournées en Chine en 1987, renouant ainsi avec son intérêt pour la découverte des cultures de l’ailleurs et leurs fondements. 

En 2020, Violaine co-réalise un court métrage Son nom de Duras dans le Platier en ruines avec Balthazar Bogousslavski pour l’Association Marguerite Duras à Duras. 

Elle réalise encore en 2020 La couleur manifeste et L’Atelier de Bernard Villers, deux courts métrages consacrés à l’oeuvre du peintre Bernard Villers exposée à la Galerie du Botanique ainsi que dans son atelier.

En 2022, Violaine réalise un long métrage filmé en Finlande, le portrait de Päivi Pennola Mon amie Päivi, une artiste jusqu’au bout des ongles.

En 2024, Violaine co-réalise avec Graham Riach Je comme un Jeu, un portrait de l’artiste musicienne et performeuse, Bénédicte Davin.

 

Par ailleurs, Violaine de Villers écrit et réalise depuis 2001 des fictions et des documentaires pour la radio. Sa dernière fiction radiophonique La Cie des eaux, une adaptation du roman de Jean-Luc Outers, a été diffusée en décembre 2017 dans l’émission Par ouï-dire sur La Première RTBF. 

En 2012, « Une Aventure acoustique » en compagnie du musicien Baudouin Oosterlynck est diffusée sur La Première, l’émission fait l’objet d’une édition numérotée en mai 2014.

En 2011, elle réalise une fiction radio « Le même écho » et en 2009 deux documentaires sur la question de l’enfermement et de la prison : « Pères en prison. L’amour détenu » ainsi que « Prison, les femmes ont de la peine » finaliste du Prix Europa à Berlin.

En 2006, elle réalise pour la RTBF une émission intitulée « Ma petite misère », le surnom donné à Marguerite Duras par sa mère (deux fois 50 min). Dans le cadre du Centenaire de l’écrivain, cette émission a été diffusée par France Culture en mars 2014 et rediffusé par la RTBF en avril 2014.

Depuis 2001, Violaine de Villers est l’auteure et la réalisatrice d’une quinzaine d’émissions radiophoniques dont une série pour enfants « Histoires de-ci Histoires de-là »en 2003.

En 2002, elle adapte le roman de Didier de Lannoy et réalise la fiction « Jodi, toute la nuit» avec Yolande Moreau, Isabelle Dumont … et en 2001, « Les lettres dun Kinois à loncle du village » de Lye M. Yoka, avec Inkoli Jean Bofane.

 

Simona Crippa

Simona Crippa enseigne la littérature française à l'Université Catholique de l'Ouest d'Angers et pour le programme Vassar-Wesleyan à Reid Hall, Paris. Docteure en littérature et civilisation françaises de l'Université de Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, elle est spécialiste de l'oeuvre de Marguerite Duras et notamment de son rapport à la théorie du roman pour la deuxième moitié du XXe siècle. En septembre 2020 elle publie aux Presses Universitaires bde Vincennes un essai de mythopoétique : Marguerite Duras. Sa thèse de doctorat sort en juillet 2021 chez Classiques Garnier/Minard. Elle a dirigé le numéro 8 de la Revue des Lettres Modernes Minard "série Duras ", Mythe(s), écriture et création sorti le 29 mai 2024.

 

 

Anne Cousseau

Professeure des Universités - Etudes Culturelles et Lettres UFR Arts Lettres et Langues Nancy - Université de Lorraine. Directrice du Département Lettres et Arts. Responsable Master Etudes Culturelles.  Directrice d'études pour la spécialisation "Edition et métiers du livre" en Master Lettres TIE

Spécialiste de Marguerite Duras, elle a contribué à l'édition des oeuvres complètes dans la Pléiade. Elle a publié Poétique de l'enfance chez Marguerite Duras Droz 1999 et en collaboration avec Dominique Denès Mettre en scène Marguerite Duras PUN 2012  et Marges et transgressions 2006 PUN.

 

 

 

Jean Michel Devésa.  

romancier désormais à temps plein, auparavant membre de l'ordre mendiant (de tout, et d'abord de temps) des écrivains-professeurs. En tant qu'universitaire s'est, pendant toute sa carrière, intéressé à la littérature en français contemporaine, au surréalisme, aux littératures émergentes en français du Sud, aux questions d'esthétique et de poétique. Désormais professeur émérite, il entend se consacrer à la construction d'une oeuvre romanesque qu'il nourrit de sa "sentimenthèque" (Aragon, Breton, Duras, Robe-Grillet, Simon, Sollers, etc.), de ses expériences, des créatures qu'il nourrit dans “sa” langue laquelle travaille la phrase et la page, par une construction basée sur l'"unité de souffle", une syntaxe visant à trouver dans la linéarité du signe la multiplicité du vivant et de l'étant, un lexique luxuriant (de l'argot aux formes “perdues” et inusitées).


"Une désarmée des morts", son quatrième “grand” roman poursuit cette exploration et ces investigations, à partir de ce qu'il pense et imagine avoir été un abjecte "féminicide" dans le Médoc.

Il dialoguera avec
Hélène Perlant,
professeur de chaire supérieure (au Lycée Camille Jullian de Bordeaux) et critique littéraire. Cette très fine lectrice connaît parfaitement les livres de Devésa, sa littérature et ses interventions critiques touchant à la production contemporaine.

Mme Soizic Hily,
membre du Comité éditorial du “Temps des Cerises”, précisera les orientations et la politique éditoriale de cette maison, et dira pourquoi celle-ci a décidé de publier début 2025 le roman de Devésa, "Une désarmée des morts".

 

 

 

Yves Charnet

   Né à Nevers (1962), Yves Charnet est ancien élève de l'ENS-ULM (1983). Après des études de Lettres modernes, conclues par une thèse dirigée par Jean Delabroy sur la notion d'énergie dans les écrits critiques de Baudelaire, il fonde en 1996 les enseignements d'Arts § Cultures à SUPAERO (Toulouse).

   Depuis Proses du fils (La Table Ronde, 1993), il poursuit une enquête autobiographique inséparable d'une quête poétique. Chacun des treize livres parus depuis est comme un chapitre de cette autofiction sans fin, emportée par la passion de la chanson, de la peinture ou de la tauromachie. On citera, par exemple, La tristesse durera toujours (La Table Ronde, 2013), Chutes (Tarabuste,2020). Dernier livre paru : Lettres à Juan Bautista (vingt ans après), Au diable vauvert, (2024).

   Passionné par les questions de mises en voix de la prose poétique, il a, dès ses premiers livres, travaillé avec des comédiens tels que Jacques Bonnaffé & Denis Podalydès. Depuis quelques années il pratique le Tandaime pour des lectures musiquées de ses propres textes avec son fils Augustin Charnet au piano. Enfin le comédien Arnaud Agnel a adapté, mis en scène & joué, à partir de 2019, ses Lettres à Bautista dans un solo théâtral intitulé, Je ne me sens bien, au fond, que dans les lieux ou je ne suis pas à ma place.

   Les numéros 40 des revue Nu(e) (2009), 143 du Matricule des anges (2013), 2 de Babel heureuse (2017) & 48 des Moments littéraires ont été consacrés à son travail d'écrivain. 

 

 

 

Djamel Meskache Editions Tarabuste

   Les éditions Tarabuste sont une maison d'édition française indépendante fondée en 1986, spécialisée dans la poésie contemporaine et les livres d'art. Installées à Saint-Benoît-du-Sault, dans l'Indre, elles découvrent et publient des auteurs, le plus souvent méconnus ou rares, à raison d'une trentaine de livres par an. 

   Elles publient également des traductions d'oeuvres étrangères mais si la maison Tarabuste est réputée pour son attention à l'objet livre, c'est qu'elle porte une attention et un soin particulier à la fabrication, avec un intérêt particulier pour le papier, la typographie et les illustrations.

   Sans être exhaustif, ils sont trois (Djamel Merkache, Claudine Martin et Tatiana Levy) et ils diffusent et distribuent leurs livres par leurs propres moyens. Enfin ajoutons qu'ils sont à la fois éditeurs, imprimeurs et façonniers...

 

Mary Noonan

est professeur à l’université de Cork en Irlande, où elle enseigne la littérature dramatique française.  Ses publications comprennent la monographie Echo’s Voice : The Theatres of Sarraute, Duras, Cixous and Renaude (Legenda, Oxford, 2014) et le recueil d’essais Marguerite Duras. Un theatre de voix (Brill, Amsterdam, 2018), qu’elle a co-edité avec Joëlle Pagès-Pindon. 

Son premier recueil de poèmes, The Fado House, (Dedalus Press, Dublin, 2012 ) fut nommé pour le prix du Seamus Heaney Centre et le prix Strong/Shine.

Une plaquette de poèmes, Father, fut publié chez Bonnefant Press (Pays Bas, 2015.)

Son deuxieme recueil, Stone Girl (Dedalus Press, 2019) fut nommé pour le prix international Derek Walcott Poetry Prize en 2020. 

Une sélection de poèmes, Dans un autre compartiment, traduits par Valérie Rouzeau, apparaîtra chez Apic (Alger) en 2025.

 

 

 

 

Gisèle Torterolo

Après avoir étudié l’art dramatique au CDN de Nice, et au cours Florent de Paris, Gisèle Torterolo rencontre Jacques WEBER avec qui elle joue son premier spectacle « le comte de Monte-Cristo »d’après A.Dumas.

En 1992, elle fait une rencontre déterminante en la personne de Christian Schiaretti qui dirige à ce moment-là le CDN de Reims, et avec qui elle travaillera pendant plus de 10 ans. 

Jean-Pierre Siméon écrira pour elle, le monologue Stabat Mater Furiosa, qu’elle crée en 1999.

Elle a joué, entre autres des textes de Vitrac, Brecht, Péguy, Corneille, Tchéckov, Levin, Badiou, Jon Fosse, Shakespeare, Molière, Marivaux, Beaumarchais.

L’autrice Québécoise Rébecca Deraspe a écrit pour elle la pièce « Fanny », dont elle interprète le rôle titre dans une mise en scène de Rémy Barché en 2021.

En 2025, elle jouera dans «  Les enfants » de Lucy Kirkwood dans une mise en scène de Nicolas Murena , et dans « A zéro «  de Marilyn Mattei, dans une mise en scène de Jimmy Lemos.

 

 

 

Vladia Merlet

 est comédienne - metteure en scène - autrice.

Comédienne formée par Georges Bigot, elle écrit sa première pièce de théâtre en 2009 intitulée : CAFI. En 2013, Vladia Merlet fonde auprès de David Cabiac, créateur sonore, la compagnie Le Bruit des Ombres. En 2021, elle obtient un Master de mise en scène et dramaturgie à Paris-Nanterre. De 2022 à 2025, elle sera artiste associée au Théâtre Ducourneau d’Agen et professeure en Spé Théâtre au Lycée George Sand de Nérac.

 

 

Marie Pustetto

conteuse, comédienne, lectrice, passeuse d’histoires.

Les mots des autres, les récits, les contes issus de la littérature orale résonnent si fort en elle qu’elle en éprouve la nécessité de les partager. Alors elle se fait voix vivante, corps conteur. De la lecture au conte, du théâtre d’objets au théâtre gestuel, elle aime jouer avec les formes, pour créer des espaces de rencontres singuliers avec les différents publics auxquels elle s’adresse.

Artiste girondine, elle est responsable du Théâtre du Petit Rien.

 

 

 

Daniel Blanchard

est comédien et metteur en scène. Attaché aux écritures contemporaines

(comité de lecture Le Plongeoir, binôme - les sens des mots, auteur des chansons d'Oliier Galinou), il a aussi joué en rue Ulysse d'après James Joyce (Cie GynBana). Il travaille notamment avec Thibault Rossigneux. Anne Carrard, Vladia Merlet, Adrien Ledoux, Virginie Barreteau et Natascha Rudolf.

 

 

 

 

David Cabiac 

est musicien, créateur sonore, ingénieur son.

Parallèlement à son métier de musicien, il fait en 2013 une formation de Technicien d'ExploitaBon Son à l'INA (Institut National de l'Audiovisuel). Depuis, il met ses compétences aux services du Cinéma, de studios d'enregistrement et de compagnies de théâtre et de danse. Impliqué dans le spectacle vivant, il participe activement à la création et au développement de la compagnie Le Bruit des Ombres, auprès de Vladia Merlet.

 

 Pany Sarafi

 

 

 

Emilie Ollivier

Après avoir achevé un doctorat en littérature comparée sous la direction de Philippe Forest en 2023, Emilie Ollivier se consacre desormais à la recherche de manière indépendante, mais également à l’ecriture. Elle publiera en 2025 un ouvrage autour des chansons dans l’œuvre de Duras et travaille également à la rédaction de sa première pièce de théâtre. Elle publie depuis quelques mois dans des revues de création et prend part à diverses expériences de recherche/création collectives. Elle rédige régulièrement des articles pour la revue Zone Critique, et a fondé, en 2020, la revue Ecriture de soi-R consacrée aux études des écritures à la première personne et à destination des jeunes chercheur.ses et des jeunes créateur.ices.

 

 

 

Laurence de la Fuente

Laurence de la Fuente est écrivaine et metteuse en scène. Elle a adapté et mis en scène pour le plateau des textes de Véronique Ovaldé, Alban Lefranc, Laurent Mauvignier, Antonio Lobo Antunes, et ses propres textes.

Depuis plusieurs années, elle poursuit une recherche artistique au sujet des adresses, en s’interrogeant sur la manière dont les domiciles investis ou les noms des rues nous relient à des fragments de notre histoire individuelle et collective. Ce processus a donné naissance au livre Domiciles Fantômes, publié à l’Attente en 2022. Dans la même lignée, elle publiera prochainement Espaces hospitaliers, qui sera édité en 2024 à La Marelle sous une forme numérique.

Poursuivant sa réflexion sur l’articulation entre espaces intimes et espaces publics, elle écrit une forme d’encyclopédie aquaphonique, texte poétique et ludique, afin d’ausculter les espaces aquatiques, d’en sonder les profondeurs, les différentes nappes sonores, qui donnera lieu à une performance pour et dans les espaces naturels sensibles.

Laurence de la fuente s’installe fréquemment en résidence dans différents espaces publics et anime, en écho à ses propres textes, des ateliers d’écriture qui donnent lieu bien souvent à des performances.

 

 

Françoise Valéry Editions de l'Attente à Bordeaux

Fondée en 1992 par un couple d'artistes issus des Beaux-arts de Bordeaux, les Editions de l'Attente publient des écritures poétiques actuelles au croisement des genres littéraires. Les textes sont irrigués de pratiques et de questionnements satellites : arts plastiques et numériques, cinéma, musique, sciences, écologie, politique... Le catalogue de l'Attente révèle des visions du monde à la fois poétiques, critiques et philosophiques, qui animent et questionnent une langue innovante et ancrée, usuelle et intellectuelle. Grands lecteurs et pratiquant par ailleurs la traduction et l'animation d'ateliers d'écriture, les éditeurs ont le goût de la grammaire et des règles orthotypographiques, du papier et des couleurs. Un grand soin est apporté au travail éditorial. En 2024, toutes collections confondues, le catalogue compte 200 titres disponibles pour 120 auteur.rices représenté.es, y compris les traducteur.ices.

 

 

 

 

Francis Boeuf auteur et Pardaillannais 

Le hasard fit naître Francis Boeuf en région parisienne en 1951, mais il est gascon, d'une longue lignée gasconne. Désormais à la retraite en Pays de Duras, il se consacre à l'écriture de "polars agricole" et de nouvelles.

 

 

Yann Patenotte

Yann Patenotte est professeur d'histoire géographie au collège Germillac de Tonneins. Il a co-fondé en 2001, l'association Mange-livres à Grateloup qui promeut la littérature et plus généralement la culture en milieu rural.