Joël Combres
Amoureux de son terroir et des populations qui ont jalonné son histoire, Joël Combres n'a pas trouvé d'autres moyens pour évoquer l'histoire du Lot-et-Garonne et de ses hommes que de créer une revue au nom évocateur, Ancrage
Fort de sa longue expérience d'homme de presse et de son amour pour son terroir d'origine, il défend avec beaucoup de rigueur et de passion la vie et l'histopire d'un département qu'il qualifie lui même de "carrefour de l'immigration". Pour l'heure, trimestrirel, Ancrage (4,50 euros), qui faillit se nommer Racine, est diffusé selon les voies traditionnelles (kiosques et abonnements) et imprimé à 1.000 exemplaires. Et s'appuie aujourd'hui, sur le parrainage de Claude Julien, journaliste et ancien directeur du Monde diplomatique, de Jean-François Mézergues ancien grand reporter dans un quotidien, Pierre Sansot, philosophe enseignant à l'université de Grenoble.
Revue Ancrage
Le Cros
47290 - Monbahus
05 53 41 05 05
joel.combres@wanadoo.fr
Ancrage
La mémoire des métissages du Sud-Ouest
n° 35 janvier 2011
sommaire :
Stanislas Swietek Algérie 1962
Lilla Papp
Roms de Bordeaux
Paco Ibanez
Vladia Merlet David Cabiac
ANCRAGE
revue trimestrielle
www.ancrage.org
ANCRAGE
La mémoire des métissages du Sud Ouest
ANCRAGE -publication trimestrielle- est né, en juillet 2002, de la volonté de mettre
en évidence ce qui concourt à l’originalité, à la diversité et à l’enrichissement d’une région de France, l’essence même de son identité, sa population.
Dans ce Sud Ouest, de tradition rurale et ouvert aux courants de l’aventure industrielle,
la population n’est pas une ni uniforme.
Ici, les exils et les exodes, les déplacements individuels et les
transplantations de familles entières, ont entraîné un brassage quasi permanent qui, à chaque
nouvel afflux a donné naissance aux réactions les plus diverses. De la
curiosité élémentaire au rejet catégorique en passant par la méfiance, la
peur de l’inconnu et l’incompréhension d’une autre culture, les vagues
successives d’immigrants se sont heurtées aux mêmes écueils mais ont fini
par se fondre dans la collectivité.
Qu’ils soient d’origine espagnole, italienne, portugaise, polonaise, indochinoise, néerlandaise, russe, sud-américaine, maghrébine, africaine, ou plus récemment
anglo-saxonne, dans leur immense majorité, les nouveaux Aquitains
sont passés par le sas d’une adaptation souvent difficile. Les plus anciens ne l’ont pas oublié. L’épreuve les a confortés.
Leurs enfants ont souvent délibérément rayé ce cap difficile d’existences
ballottés de l’album de famille. Nombre de descendants de la deuxième
génération et des suivantes n’en ont jamais entendu parler.
En donnant la parole aux survivants des premières migrations, en
espérant que leurs héritiers la prendront à leur tour pour entretenir le
dialogue, ANCRAGE, se veut simplement l’écho fidèle d’
expériences individuelles et collectives qui portent et mûrissent les germes
d’un avenir commun.